jeudi 28 février 2008

On met les voiles!


Enfin nous avons obtenu ce fameux ZARPE qui nous permet de sortir le bateau du pays. L’affaire était délicate car notre bateau était resté un an et demi en Equateur et par une mesure tout à fait arbitraire émanant de la douane de la Libertad nous ne pouvions le laisser que trois mois. Ajouté à cela, la personne responsable du dossier aux douanes est connue comme un véritable mécréant et n’avait sous ses airs de faux semblant aucune volonté de lever le petit doigt pour nous. Heureusement l’équipage s’est enrichi de Johan et Bibianna. Cette dernière grâce à ses talents de négociatrice et son obstination a réussi l’impossible, l’obtention du ZARPE et l’humiliation du douanier.
Chapeau BiBi !

dimanche 24 février 2008

Après eux les gueux

Ouf ! Ils sont partis ! Nous avons eu la « chance » de partager la marina avec les participants au rally de l’ARC. Trente magnifiques bateaux qui font le tour du monde en un an et demi. Autant vous dire que tout s’est arrêté dans la marina pour satisfaire ces plaisanciers de luxe. Nous espérons que les travaux sur le notre ainsi que les démarches administratives reprennent afin que nous aussi puissions mettre les voiles mais sans corne de brume ni feu d’artifice !


Etat des lieux :

Tout est fin prêt, à part un petit point de soudure, comme le dernier bouton à recoudre avant l’école… et nous serons aussi resplendissant qu’un départ de grande course ! On a même voulu hisser notre génois, mais l’idée n’a pas plu aux voisins américains (car nous sommes toujours sur la terre ferme, alignés comme des dominos…). Bon, mais le câble était coincé, il fallu faire de la haute voltige pour le décoincer, alors on préfère s’entraîner aux manœuvres à terre ! La vie dans une marina est une vraie misère, les ragots et commentaires sont les seules conversations, on se croirait dans un camping des Ardennes. Vivement qu’on quitte le port. On en vient même à récurer le pont…

jeudi 21 février 2008

mercredi 20 février 2008

STEPS TO GET YOU IN SHAPE FOR SAILING

j'ai retrouve cela, pour ceux qui doivent nous rejoindre...


*Sleep on the shelf in your closet.
*Replace the closet door with a curtain. Six hours after you go to sleep, have a friend slip open the curtain, shine a flashlight in your eyes, and mumble “your watch.”
*Renovate your bathroom. Build a wall across the middle of your bathtub and move the showerhead down to chest level.
*Every time there’s a thunderstorm, go sit in a wobbly rocking chair and rock as hard as you can until you’re nauseous.
*Set your alarm clock to go off at random times during the night. When it goes off, jump out of bed and get dressed as fast as you can. Then run out into your yard and break out the garden hose. (Practice for setting the anchor again in the rain in the middle of the night.)
*Raise the thresholds and lower the top sills on your front and back doors so that you either trip over the threshold or hit your head on the sill every time you pass through them.
*Every so often throw your cat into the swimming pool, shout “ Man Overboard.”
*Run into the kitchen and sweep all the pots, pans and dishes off the counter onto the floor, then yell at your spouse for not having “secured the galley.”

jeudi 14 février 2008

La vie à bord de notre bateau hors de l’eau s’organise. Thierry doit jongler avec les jours de pluie (pluviométrie anormalement abondante cette année) pour achever les peintures à temps (points de rouille sur le pont, annexe…). L’équipe de Georges a bien entamé le travail sur la coque. L’antifouling devrait être achevé à temps. Grâce à un circuit d’eau portatif le moteur a pu être testé hors de l’eau. Il tourne parfaitement à notre grand soulagement. Le seul petit doute qui persiste avant notre départ concerne les formalités de sortie. La douane pourrait nous causer quelques ennuis. Mais nous sommes confiants et ne manquons pas d’arguments pour expliquer le fait que le bateau soit resté plus longtemps que les six mois autorisés en Equateur.
Enfin les filles semblent vraiment avoir adopté La Boudeuse. Eloïse est complètement détendue après un petit temps d’adaptation à la chaleur et la récupération du voyage. Nora quant à elle ne cesse de crier « mé » à tout vent. Elle ne sait pas encore que bientôt son horizon sera à 360° la mer!



Gratter, poncer, gratter, poncer, gratter, poncer… le bateau un peu plus loin s’appelle « Restless », on comprend pourquoi ! S’il n’y avait le ponch du soir et cette fournaise, on aurait du mal à se croire en vacances. Mais bon, les travaux auront une fin (provisoire) et nous avons hâte de prendre la mer. Nora s’amuse bien sur le bateau et dans la marina, Eloïse a un peu plus de mal à prendre le rythme. La journée s’organise autour du travail, sous l’œil vigilant de Sandrine, chef de chantier.

jeudi 7 février 2008

Jour J


Jour J (6 février 2008)
Nous sommes arrivés à Puerto Lucia après plus de 35 heures de voyage, dont une nuit imprévue en banlieue de Madrid, Air Comet ayant plus de huit heures de retard. Les filles sont restées stoïques, bien que Nora accuse le coup du décalage horaire (elle se réveille à trois heures du matin pour chanter) et s’est fait mangée par les moustiques à Guayaquil. Puerto Lucia est une fournaise en journée, malgré que nous soyons au bord de mer. Nous avons retrouvé La Boudeuse dans l’état que nous l’avions laissé. Deux fruits pourris dans le panier, mais pas une poussière. Quelques points de rouille qu’on n’avait pas pris le temps de traiter avant de partir. Les batteries ont gardé leur charge (13.5 V) grâce à la connexion d’un panneau solaire. Georges, le canadien qui effectue les travaux sur les bateaux, n’a pas touché le bateau, on s’y attendait. Mais il nous assure qu’il pourra faire l’antifouling et tourner le moteur dans les deux semaines. Le connaissant, ce serait déjà un miracle. Il y aura pas mal de petits travaux à faire d’ici le départ : repeindre l’annexe, refaire les hublots, nettoyer les réservoirs d’eau, tester la cartographie, traiter tous les points de rouille du pont, etc. Mais l’état du bateau est une agréable surprise qui confirme que Puerto Lucia est un endroit idéal pour laisser le bateau. Il semblerait que les démarches administratives soient facilitées par rapport à l’année passée, ce qui nous enlèverait une grosse crainte. Mais au travail...